IMG_919.jpg

Décoloniser les mémoires de l'esclavage

7-9 décembre 2021 - Schoelcher (France)

Comité d'organisation

 

 Myriam MOÏSE (Université des Antilles) 

s200_myriam.mo_se.jpg  

Myriam MOÏSE est Maître de Conférences à l’Université des Antilles et chercheure statutaire du Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales (affiliation CNRS, LC2S-UMR 8053). Elle a obtenu un Doctorat en Études postcoloniales à l’Université Sorbonne Nouvelle et un PhD Literatures in English à l’Université des West Indies. Ses domaines de recherche concernent les études sur le genre, les études culturelles et l’analyse du discours, plus particulièrement les productions littéraires et artistiques des femmes afro-caribéennes. Ses recherches ont été financées par plusieurs fellowships en Europe et aux USA: New York University (Été 2009), Brown University (Printemps 2012), University College London (Été 2018), et plus récemment sa bourse d’excellence Fulbright à Emory University (Printemps 2020). Elle a publié plusieurs chapitres dans des ouvrages collectifs (Éditions Routledge, Lexington, Houdiard, Garnier, Doce Calles) et une vingtaine d’articles dans des revues internationales (Black Scholar, Commonwealth Essays & Studies, Vertigo, Wagadu, Transversos Revista). Parmi ses publications les plus récentes, l’ouvrage collectif Border Transgression and Reconfiguration of Caribbean Spaces paru en 2020 chez Palgrave MacMillan. Myriam MOÏSE est par ailleurs Secrétaire Générale de Universities Caribbean l’organisation des universités de la Caraïbe et présidente dl’Association La Fabrique décoloniale, une initiative menée par un groupe de jeunes chercheurs, historiens et artistes martiniquais afin d’investir l’espace public par des lieux d’échanges, de recherches et de discussion autour de la décolonisation culturelle.

 

Benaouda LEBDAI (Université du Mans)

LEBDAI_OCT._2021.JPEG

Benaouda LEBDAI est Professeur des Universités, Le Mans Université, Université d’Angers et Université d’Alger 2. Spécialiste de littératures coloniales et postcoloniales, études critiques comparatives, il a publié une soixantaine articles sur Chinua Achebe, V. S. Naipaul, J. M. Coetzee, Salman Rushdie, Winnie Mandela, Ngugi Wa Thiong’O, Kateb Yacine, Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Ayi Kwei Armah, Nadine Gordimer, Maïssa Bey, Assia Djebar, Albert Camus, Nina Bouraoui, Joseph Conrad et une dizaine d’ouvrages dont une biographie critique de Winnie Mandela. Il a organisé de nombreux colloques internationaux en France, en Algérie, aux États-Unis, au Bénin. Il travaille sur les rapports entre la littérature, l’histoire et la mémoire, sur les relations littéraires Afrique du Nord/Afrique sub-saharienne, sur les questions de migrations, d’exils et sur l’esclavage. Benaouda LEBDAI est chroniqueur littéraire : il contribue à différents journaux comme Le Point Afrique, Jeune Afrique, El Watan, la Revue des Études Africaines et Africa Book Review. Il a participé aux Ateliers de la Pensée de Dakar. Son dernier ouvrage s’intitule Winnie Mandela : le mythe et la réalité (Alger, Casbah Éditions, 2018).

 

Delphine LETORT (Université du Mans) 

D.Letort_4.jpg

Delphine LETORT est professeure en études américaines et filmiques à l’Université du Mans (France). Elle est l’auteure Du film noir au néo-noir : mythes et stéréotypes de l’Amérique 1941-2008 (L’Harmattan, 2010) et The Spike Lee Brand: a Study of Documentary Filmmaking (SUNY, 2015). Elle a écrit de nombreux articles sur les adaptations filmiques, le documentaire, et le cinéma afro-américain et co-dirigé plusieurs ouvrages collectifs (dont Women Activists and Civil Rights Leaders in Auto/Biographical Literature and Films, 2018; Auto/biographies historiques dans les arts, 2017; Social Class on British and American Screens. Essays on Cinema and Television, 2016). Elle a également dirigé deux numéros CinémAction (Révolutions armées et Terrorisme à l'écran, 2019; Panorama mondial du film noir, 2014). Elle est membre du comité éditorial de la revue Black Camera (Bloomington, Indiana) et directrice de la Revue LISA/LISA e-Journalhébergée sur le site de revues.org (CLEO, CNRS, EHESS) depuis 2009. depuis octobre 2016. Elle est directrice du laboratoire 3L.AM – Langues, Littératures, Linguistique des Universités d’Angers et du Mans (http://3lam.univ-lemans.fr/fr/index.html).

 

Dominique AURELIA (Université des Antilles)

PHOTO_2020_12_15_11_38_64.jpg

Dominique AURELIA est vice-présidente chargée des relations internationales et enseignante-chercheure à l’Université des Antilles (UA). Elle est spécialiste en études postcoloniales en particulier les récits de la Traversée (Middle Passage Narratives) écrits par des femmes. Elle a publié de nombreux articles et chapitres d’ouvrages dans des revues académiques internationales. Nouvelliste, elle est à l’origine du concept de l’En-ville illustré plus tard par Patrick Chamoiseau dans Texaco (Prix Goncourt 1992). Elle a codirigé avec Alexandre Leupin le volume La Louisiane et les Antilles, une nouvelle région du monde (Presses Universitaires des Antilles,2019). Dernière publication : Edouard Gissant l'éclat et l'obscur en co-direction avec Alexandre Leupin et JP Sainton (Presses Universitaires des Antilles, 2020)

 

Eliane ELMALEH (Université du Mans)

 


Eliane Elmaleh

 

Éliane ELMALEH est Professeure des Universités à l’Université du Maine au Mans au laboratoire 3L AM. Elle enseigne la civilisation et l’histoire américaines ainsi que l’histoire de l’art au Département d’Études Anglophones. Ses domaines de recherche sont l’art américain contemporain, l’art afro-américain, les médias, les discours identitaires et féministes. Elle a publié un grand nombre d’articles dans des revues universitaires telles que Annales du Monde AnglophoneRevue Française d’Études Américaines, the European Journal of American Culture, la revue Lisa, E-rea, les cahier du MIMMOC ou encore Transatlantica  et dans des ouvrages collectifs (Both Swords and Ploughshares, Interactions of War, Peace, and Religion in America from the War of Independence to the Present, Troubled Legacies : Minority Literatures between Impossible Inheritance and the Reinvention of Traditions, Mémoire(s), identité(s), marginalité(s) dans le monde occidental contemporain, Marges et Périphéries dans les pays de langue anglaise, Marginalité et politiques sociales, réflexions autour de l’exemple américain...). Elle a dirigé ou co-dirigé un certain nombre d’ouvrages dont dernièrement Résistances, voix citoyennes en marge des institutions politiques ou encore L’Ouest et les Amériques, entre arts et réalités. Elle a par ailleurs co-organisé de nombreux colloques internationaux, notamment en collaboration avec le Réseau d’Etudes du Pouvoir (Power Studies Network) et le soutien de l’Institut des Amériques (IdA). Elle a de plus, occupé pendant 3 ans le poste de déléguée régionale du Pôle Ouest de l’IdA. Elle est actuellement vice-présidente en charge des relations internationales à l’Université du Maine au Mans.

 

 Christelle LOZÈRE (Université des Antilles)

Christelle_LOZERE.jpg

Christelle LOZÈRE est maître de conférences en histoire de l’art à l’Université des Antilles (CNRS UMR 8053 LC2S, équipe FRACAGE) et chercheuse invitée à l’Institut National d’Histoire de l’art. Sa thèse soutenue à l’Université Bordeaux III a été récompensée par le Prix du Musée d’Orsay 2011. Actuellement, ses travaux de recherches portent sur l’histoire de l’art de la Caraïbe francophone en contexte colonial XIXe-XXe siècles, les réseaux d’artistes et la circulation des imaginaires. Elle coordonne le programme international « Acteurs, images et pensées en réseaux Europe/Caraïbe 1920-1946 », lauréat de la FMSH et des « Rendez-vous numériques en histoire de l’Art des Antilles », carte blanche de l’INHA 2021.   

 

Personnes connectées : 15 Vie privée
Chargement...